CRW Counter Revolution War

28/05/2023 Gérald Mercey

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CRW Counter Revolution War (PlayStation)

Développeur : Natsu System / WiZ

Éditeur : ACCLAIM

Date de sortie : 30 août 1996

Counter Revolution War est un titre assez peu connu, et ce même au Japon. Il était présent sur une compilation japonaises de démos de jeux, et a ainsi réussi à se vendre un tout petit peu… mais sans plus. Il faut dire que ce titre est très proche du premier Front Mission sur Super Famicom, tout en sortant un an plus tard sur PlayStation. Et quand je dis « très proche », je minimise le problème. Cela ne pouvait pas vraiment passer pour autre chose que de l’opportunisme, croyez-moi…

Esthétiquement, CRW reprend tout ce qui a fait la gloire de Front Mission : des gros robots-exosquelettes et un background de guerre armée. Sauf qu’à part ça, on est loin du réalisme sous-jacent de chez Square. L’intro est en pur style anime japonais, ça pète de partout et on sort les nanas aux gros flingues. Et là, le jeu commence avec des pixels en 2D (3D isométrique) qui sont plus bruts que chez la concurrence, alors qu’on a le double de bits. Très clairement, on peine à se dire que ça va être bien.

Malheureusement, les graphismes ne sont pas les seuls à être très moyens : les musiques et les menus suivent la même voie. Les premières sont criardes et très peu mémorables, alors que les seconds sont illisibles et très peu pratiques. Assigner des points aux héros lorsqu’ils prennent un niveau est presque risible, et en aucun cas on a l’impression de s’amuser… alors que l’on peut passer des heures dans Front Mission à tester des parties de corps différentes pour maximiser ses wanzers.

Verdict : 13/20

CRW Counter Revolution War est un titre exigeant qui ne se laisse pas faire facilement. Mais il est également très basique et surfe trop sur la copie – en bien plus moche et vide, attention ! - des graphismes de Front Mission pour être honnête (et tout ça sans en reprendre les réels atouts, comme les parties destructibles). Quitte à copier, autant le faire bien, non ? Notez également que le développeur, Natsu System, est un studio assez médiocre qui est surtout connu pour une série de jeux pour adultes. Tout est dit.

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